Biographie

 

Une enfance heureuse et insouciante entre Lille, Paris, la Dordogne et l'île de Ré a enrichi mon imaginaire et développé ma nature rêveuse. La lecture m’a ainsi happée très jeune, au départ avec des BD. Le livre broché est venu ensuite avec toutes les collections vertes et rose, de Fantômas à la Comtesse de Ségur. Ce n'est qu'au collège que j'ai démarré les classiques.

                                  Ce fut une vraie révélation !

 Je me revois à la campagne chez mes grands-parents où il n’y avait pas de télé, m’extasiant devant leur bibliothèque, caressant les livres, étudiant les 4e de couv longuement pour arrêter mon choix sur l’un deux et m’enfuir dans ma chambre comme s’il s’agissait d’un objet précieux. Je n’émergeais de ma douce torpeur qu'à l'heure des repas. Retour parfois difficile à la réalité…

 Encore aujourd'hui, ce besoin d’isolement pour lire ou simplement réfléchir m’est nécessaire : le bruit et l'agitation nuisent à ma concentration. Pourtant, la solitude n’est pas mon leitmotiv, loin de là, j'aime les gens et le mouvement, mais les moments d'isolements sont précieux pour mieux retrouver l'effervescence extérieure.

 Calfeutrée dans ma chambre d'adolescente, je découvrais les grands auteurs de la bibliothèque familiale. Mauriac, Camus, Sartre faisaient mes délices, propulsée avec eux dans une autre réalité, dans un univers qui m’extrayait de ma douce vie, qui m'expédiait très loin de mon lit douillet. Mon goût pour les univers parallèles se confirma avec le temps - Je vous vois venir, non, rien de dingue là-dedans, pas de psychose quelconque, au contraire, mes pieds sont bien ancrés dans la terre ferme. Un peu rêveuse sans doute, mais très connectée au monde. D’ailleurs, lire aide à découvrir la vie sans s’aventurer loin de chez soi, ce qui peut se révéler pratique et peu coûteux !!!!

 Ma carrière de lectrice commença donc bien avant celle d'écrivain. L'idée de l'écriture a émergé plus tard ; l’emploi du mot "idée" n’est pas anodin, car avant mon mémoire de Master à la Sorbonne, écrire ne m’était pas venu à l’esprit, à part pour rédiger quelques dissertations en classe, la réalité de la page blanche m’était inconnue. L’écriture d’une centaine de pages sur : « Conversion religieuse et fiction romanesque dans l’œuvre de J.K Huysmans » m’a ouvert des horizons nouveaux….

Motivée par mon mari qui me trouvait du talent !!!!  J’ai pris la plume pour écrire l’ébauche d’une histoire qui me trottait dans la tête. Le texte est devenu un roman. Catharsis de l’indigne : une femme se confie à son dernier amour à la veille de sa mort… Trop littéraire, le roman a fini dans un tiroir faute d’éditeur.

 Loin de me décourager, après la naissance de mon deuxième enfant et un déménagement à Bordeaux, j’ai entamé un second roman dont le destin sera tragique aussi, puisqu’il dort encore aujourd’hui dans un carton. L’enchaînée : un couple s’installe à Bordeaux, ELLE est réveillée la nuit et se met à écrire une histoire qui prend forme nuit après nuit. Le matin elle ne se souvient de rien…

 Ce n’est qu’à la naissance de mon 3e enfant, que ma passion pour les thrillers se déclara, tel un virus bienfaiteur. D’une main tendue au-dessus de la tête ronde de mon bébé qui buvait avidement, je lisais. Du suspens pour me tenir éveillée : Douglas Kennedy, Shane Stevens, Harlan Coben, Maxim Chattam, la liste n’étant pas exhaustive…

                C’était décidé :  le thriller serait le genre de mon prochain roman.

 Cela me changea des tentatives précédentes où je m’attachais trop au texte, avec ce genre littéraire, l’histoire et les rebondissements m’accaparent bien davantage. Sans négliger pour autant le style.

 Mon premier roman Les Évènements aléatoires sort en décembre 2016 chez Rebelle éditions.

 En 2019, mon second roman Raphaël a l’air d’un ange est lancé directement sur Amazon.

 L’aventure de l’autoédition me plaît et à la fin de mon contrat avec Rebelle, Les Évènements aléatoires sont republiés à mon compte.

 Ma plume se remet à l’ouvrage pendant le confinement de 2020 pour écrire un recueil de nouvelles, L’insoutenable fragilité de l’être, mais également en participant à des concours de nouvelles sur Kobo (Quais du Polar) puis ma dernière création sort également sur Amazon en juillet 2022, Le goût amer de la trahison.

 Reprendre mon nom de jeune fille me paraît alors judicieux pour ce dernier livre qui marque un tournant dans ma vie. En cours d’écriture, une découverte aussi désagréable qu’inattendue en modifie le cours.

 Vous êtes curieux !!!!

 Des indices dans mon dernier roman, si vous savez lire entre les lignes…  

 Après cette découverte, la seule option raisonnable pour mon équilibre mentale était de quitter Bordeaux pour un retour aux sources : Paris m’appelle à nouveau. J’y retrouve un amour de jeunesse qui m’aide à passer le cap et me tourner vers une nouvelle vie, d’autres possibilités…

 Ce dernier roman est le plus intime des trois. Même si le thème de départ n’avait rien à voir avec ma vie, il s’est enrichi des derniers évènements…

 Dans une œuvre de fiction où s’arrête l’inspiration, où commence le vécu ? Un de mes sujets de prédilection, une partie entière est dédiée à cette thématique dans mon mémoire sur Huysmans, ça ne date pas d’hier !!!!

 Là est la clé de l’inspiration, mais où se situe la limite entre fiction et réalité dans un roman, en résumé comment l’auteur trouve ses idées ?

 Retrouvez dans le menu, la partie Blog où sont développés toutes ces thématiques et bien plus encore…

 Il s’enrichira au fil du temps et de vos commentaires.

                         À vous de jouer !!!!!!!